Résumé |
Malgré ses progrès sur le " chemin du guerrier " qui lui ont valu le titre prestigieux de " nagual ", Castaneda reste un éternel disciple en face de don Juan qui, inlassablement, poursuit son enseignement et tente d'initier son élève à des concepts de plus en plus élaborés et concis à la fois. C'est dire la part de mystère qui reste attachée, pour l'apprenti, aux " noyaux abstraits ", ces vérités qui ne passent pas par le truchement des mots et participent d'une " connaissance silencieuse " qui ne se laisse aborder que par intuition directe. Elles sont partie prenante de l' " esprit ", de l' " intention ", et ne se révèlent qu'au terme d'une ascèse parfaite. À la conquête de l' " abstrait ", l'élève traverse bien des mésaventures dont le maître d'œuvre est, pour la plupart, don Juan : car il s'agit, bien sûr, d'un parcours initiatique bien tempéré, au cours duquel l'apprenti se débat entre le fantastique et la magie, et lutte en vain contre une terreur fondamentale. Tel est le prix à payer pour approcher l' " abstrait ". ce domaine mystérieux où le raisonnement doit le céder à la raison pure, et où le discours prend fin pour laisser place au silence de la " véritable " connaissance. Couverture illustrée coul. Traduit de l'anglais par Amal Naccache. Collection:Témoins. |